Les lundis 19h30
Les samedis 17h
De Philippe Soltermann
Mise en scène Lorenzo Malaguerra
Avec Philippe Soltermann
Lumières Laurent Schaer
& Guillaume Ducommun
Compagnie Les Productions de la Misère
Dès 12 ans
Durée 65 mn
Ce spectacle interroge l’irrationnel de l’admirateur. Cet irréductible qu’on est tous un jour dans sa vie. Il questionne aussi le rapport au fan que je n’ai jamais cessé d’être. J’avais douze ans. Dans mon entourage, un plus grand écoutait «L’Ascenseur de 22h43».
Ça a démarré comme ça. (Ça démarre souvent comme ça.) Ensuite, j’ai découvert ses disques et ses concerts à chaque nouvelle tournée. Une révélation. Dense. Puissante. Immédiate. Depuis, j’ai toujours voulu payer mes dettes. Des dettes émotionnelles, passionnelles. Car, oui, il se trouve qu’entre Hubert-Félix Thiéfaine et mon adolescence, il y a une ardoise. Un dû inquantifiable, mais si réel. Ce monologue, proche d’un soliloque, est un solde pour tout compte déguisé en hommage sincère. Une aventure intérieure qui est passée de la reconnaissance de dettes à la reconnaissance. Tout court.
Philippe Soltermann
Philippe Soltermann entend pour la première fois Hubert-Felix Thiéfaine à l’âge de 12 ans. Avec le morceau L’ascenseur de 22h43, il découvre sa musique, ses textes puis viendront les tournées et les concerts. Philippe Soltermann ne vient pas de la musique, il utilise donc son medium, le théâtre, pour parler de son idole. Le monologue qu’il a écrit interroge l’irrationnel de l’admirateur, le rapport au fan qu’il est. Une admiration au-delà du raisonnable pour une personne que la plupart du temps on ne rencontrera jamais.
France Inter
Seul sur scène, le comédien suisse romand livre ici bien plus qu'un éloge du chanteur et de son œuvre : le portrait pittoresque de ce qu'est un fan inconditionnel, avec son lot d'exaltation, de sublimation et de démesure. Télérama
Sur scène, Philippe Soltermann incarne un hilarant et émouvant fan d’Hubert-Felix Thiéfaine. Comme son personnage, Philippe Soltermann a été électrocuté à l’âge de 12 ans par l’écriture du chanteur « ca a été mon meilleur prof de français, c’est lui qui m’a donné envie de lire Rimbaud ou Appolinaire » Libération
Soltermann parle en poète et nous livre, en vrac et sans faux semblants, des vers libres qui n'en finissent pas de mourir, comme dirait la chanson... Théâtres(s)
L'exercice de fanitude de Philippe Soltermann n'est pas des plus faciles. Il doit, à chaque fois, se hisser au niveau de son héros et, à chaque fois, rien n'est gagné d'avance. Mais on le redira ici : les plus beaux spectacles sont ceux qui connaissent des hauts et des bas, qui ne sont pas moulés une fois pour toutes à la louche des effets faciles. Froggy’s delight
Dans une écriture vivement ciselée, Philippe Soltermann livre une autofiction habile, juste. On sent qu’il a dépassé ce fanatisme qui l’a tant porté : sa plume sait se moquer de ses excès. Mais elle sait aussi garder cette ardeur qui joue avec la folie sans y sombrer. Ce soir-là, il a interprété son texte avec l’énergie d’un désespéré, condamné à vivre dans l’ombre d’un inconnu. L’acteur donne tout. Rue du Théâtre
Merci
Bravo et merci de rendre hommage à ce Grand Monsieur!!